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"L’écriture : du geste à l’orthographe"

Date : Lieu : Conseil régional d’Île-de-France Hémicycle Simone Veil 57 rue de Babylone – 75007 Paris

A l’heure où certains états proposent de ne plus enseigner l’écriture cursive et de ne conserver que la script, où de plus en plus d’élèves semblent de moins en moins maîtriser la calligraphie (de la faute au stylo-bille ?). Quant à l’orthographe, cela fait bien longtemps que les pédagogues s’alarment de la voir de plus en plus négligée, mais qu’en est-il vraiment des mécanismes et des raisons de cette inquiétante évolution ? Autant de raisons pour s’interroger sur l’écriture et la production d’écrits, un sujet qui s’avère donc d’une brûlante actualité et que la SOFTAL se devait d’aborder.
« Du geste à l’orthographe » rencontre directement la problématique scolaire ou bien souvent la lenteur d’écriture et/ou le déficit de lisibilité et/ou une dysorthographie massive contribuent au final pour l’enseignant, à « un rendu à l’écrit » jugé insuffisant. Les médecins de terrain comme les professionnels de l’apprentissage et de ses troubles interpellent de surcroit ces mêmes enseignants sur le coût cognitif et attentionnel de la réalisation manuelle de l’écriture jugée paradoxalement « acceptable » alors qu’elle s’effectue en double-tâche.
Les outils modernes d’imagerie du cerveau commencent à nous fournir des modèles fiables et cohérents sur la façon dont notre cerveau se comporte lorsque nous écrivons, lorsque nous apprenons à écrire, et des raisons pour lesquelles certains peinent à y parvenir. Un thème de plus en plus souvent abordé dans ces études est celui, précisément, des interactions entre écriture et orthographe et nous verrons ce qu’en disent aujourd’hui les neuroscientifiques.
Au-delà des aspects développementaux, neuroscientifiques, morpho-cinétiques de la calligraphie manuelle ou encore rééducatifs de l’orthographe… cette journée interrogera de nombreuses autres facettes comme l’écriture manuelle « empêchée », « contrariée », par un TDA/H, ou bien encore posera un regard critique sur des conclusions convergentes de recherches chez l’élève au développement typique à la lumière de celles portant sur les « atypiques ».

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